Dès mon arrivée, j'ai pris quelques habitudes, pour affirmer mon mini caractère. Voici un aperçu de mes inventions :
- montrer ma patience le matin, quand les humains avaient la bonne idée de m'enfermer dans l'arrière cuisine pour la nuit... J'ai prouvé que je pouvais miauler très fort, très longtemps, sans jamais me lasser. D'une voix finalement très virile pour mon jeune âge !
- escalader les cuisses de ma maîtresse. Au début, ça la faisait marrer. Mais très vite, nettement moins, vu mes petites aiguilles en guise de griffes... et vu l'été qui arrivait ! Pourtant, quand je lui sautais dessus par surprise, elle miaulait aussi... ;) Je croyais qu'elle était contente, moi. À tous les coups, ça marchait.
- la litière : tout un poème. J'écrasais les cacas avec mes patounes, au lieu de les enterrer. C'était pour sentir bon des coussinets.
(Quelques mois plus tard, ça ne s'est pas arrangé, bien au contraire : je tambourine gaiement les parois hautes de ma litière, mais ne touche pas au sable ! Oui, j'ai quand même décidé d'arrêter de puer des pattes. Puis, j'aime pas les grains qui collent à mon petit nez mouillé et qui s'incrustent entre mes doigts de pieds, alors je gratte, mais depuis l'extérieur du bac.)
- dormir comme un bienheureux sur les genoux de ma maîtresse, et pêter. Sans faire du bruit. Juste asphixier les environs, puis ouvrir les yeux en prenant l'air le plus innocent possible ! Un ange, j'étais... Si si. ;)
- me positionner pile entre la gamelle d'eau, et celle des croquettes, pour manger. Donc, le petit cul dans l'eau. Puis courir partout et faire des dérapages, quand on essaie de m'essuyer les fesses !
- À part ça, j'aimais beaucoup poursuivre, à mon tour, les grains de poussière qui me couraient après (ou autre machin invisible à l'oeil humain) et bondir, en crabe, de préférence, oreilles écartées, yeux écarquillés, poils hérissés et queue digne d'une antenne d'auto tamponneuse ! :D